Il y avait dans une menuiserie une étrange assemblée. C’était une réunion d’outils qui essayait d’accorder leurs différences.
Le marteau exerça la présidence, mais l’assemblée lui demanda d’abandonner car il faisait trop de bruit et passait son temps à frapper.
Le marteau accepta son blâme, mais il demanda que le tournevis soit aussi expulsé. Il dit qu’il était nécessaire de lui donner beaucoup de tours avant qu’il serve à quelque chose.
Le tournevis accepta, mais à son tour il demanda l’expulsion du papier de verre. Il dit qu’il était rugueux d’aspect et qu’il avait toujours des frottements avec les autres.
Le papier de verre consenti à condition que le mètre soit à son tour expulsé, car il passait toujours son temps à mesurer les autres d’après sa mesure comme s’il était le seul à être parfait.
Le menuisier entra. Il mit son tablier et commença son travail. Il utilisa le marteau, le papier de verre, le mètre et le tournevis. Finalement le bois initial rugueux est devenu un joli jeu d’échecs.
Quand le menuisier sortit, l’assemblée renouvela la délibération.
La scie à main prit la parole en disant :
« Messieurs, il a été démontré que nous avons tous des défauts, mais le menuisier travaille avec nos qualités. C’est ce qui nous rend précieux. Ne pensons pas à ce que nous avons de mauvais et concentrons-nous dans l’utilité de nos qualités ! »
L’assemblée trouva alors que le marteau était fort, que le tournevis unissait avec force, que le papier de verre était spécial pour chasser la rugosité et elle observa que le mètre était précis et exigeant.
Ils se sont sentis alors une équipe capable de produire des choses avec qualité.
Ils se sont sentis fiers de leurs forces et de pouvoir travailler ensemble.
(Métaphore tels que pris sur le cite de Michel Pouleart (http://www.sourcedoptimisme.com/tag/metaphores/)
Avons nous tendance à répertorier les défauts des autres pour minimiser leurs qualités? Que cache ceci? IL y a un prélat en PNL qui dit. ¨Que ce que l’on fait à toujours une intention positive¨ .
Comment comprendre ceci? Et bien l’intention est positive pour nous, et non contre les autres. Bien que l’on face du tort à nos compagnons en les critiquant et que l’on nécessite d’évoluer en conscience face à nos actions afin de percevoir leurs impact et les répercussions, il est très rare que l’on veuille faire ouvertement du tors aux autres. Plutôt en minimisant ce que les autres font de bien, ou en notant leurs défauts, peut être seront nous ¨remarquer¨¸vu¸¨reconnu¨, ¨aimé¨, ect… L’idée est que l’on cherche quelques choses de bon pour nous, plutôt que quelques choses contre l’autre. (C’est un comportement de survie)
Quoi faire pour sortir de ce comportement?
C’est en apprenant à bien ce connaître tel que l’on est, tant dans nos forces que dans nos vulnérabilités.
De s’accueillir tel que l’on est dans la bienveillance, ce qui permets d’observer sans jugement, puis de ce concentrer sur ce que l’on peut faire pour grandir dans la cohérence.
N’oublions pas que ¨tout part de nous¨. Soignons ce qui ce passe à l’intérieur de nous et nous n’aurons plus besoin de stratégies négatives qui détruisent au lieu de bâtir.
Vous pourriez avoir besoin d’aide pour cette étape, alors n’hésitez pas à contacter un professionnel pour vous y aider.
Une autre belle leçon que l’on tire de cette histoire est que le menuisier ne c’est pas attardé aux défauts, il a utilisé les outils pour leurs qualités et pour ce quoi ils étaient fait. Les outils ont compris qu’ensemble, nous pouvons accomplir des merveilles, chacun utilisant ses capacités pour permettre de réaliser ce que l’on ne pourrait accomplir tout seul.
Coach Dora